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un site utilisant unblog.fr accueil navigation jean-louis murat … il aime … il n’aime pas … 6 mars 2012 posté par didierlebras dans : non classé , 3 commentaires l’une des qualités premières du chanteur et poète jean-louis murat est de dire, en toutes circonstances, ce qu’il pense. en celà, il se singularise de la plupart de nos hommes publics (politiciens au autres). il ne manie pas la langue de bois. c’est peu de le dire. ce que faisant, il se met à dos tout ou partie du « microcosme parisien … bon chic bon genre … surtout très cul cul » … coupé depuis des lustres de la réalité … celle de nos campagnes, de nos petits villages, celle des gens simples. pour vous dresser un portrait (aussi juste que possible) du chanteur auvergnat, je suis allé chercher, au travers de ses déclarations écrites, tout ce qu’il déclarait : aimer ou ne pas aimer . chez murat rien n’est simple : on peut aimer le matin et plus du tout le soir venu … ces revirements font également partie du personnage. pour distinguer des amours aux désamours de « jlm » , j’emploierai deux couleurs : le vert (il aime ) , l’orange (il n’aime pas). par ailleurs, mes choix qui sont subjectifs, seront regroupés par catégorie (sport/politique/culture …). murat s’est toujours vu dans la peau d’un vainqueur du tour de france, c’est pourquoi mon 1er choix va se porter sur les sportifs et le sport en général. le sport et les sportifs reinhold messner … né le 17 septembre 1944 dans le tyrol du sud, alpiniste italien. il réalise la première ascencion en solitaire l’everest (sans oxygène) et il est également le premier à avoir gravi les 14 sommets de plus de 8000 mètres à travers le monde. murat évoque ce héros dans une chanson datée de 1982 « uschi » extrait de l’album « passions privées ». le 15 12 1988 il déclare à bruno bayon pour le compte du journal « libération » : « on se demande ce qu’il cherche, il veut monter tout seul, il ne sait pas pourquoi ». en juin 1989 pour « max « , sous la plume de j.m. thevenet il se montre plus admiratif encore : « lui c’est l’archange de la solitude ». murat aime le sport. en 1991 il déclare : « la course à pied est devenue un élément indispensable, ça me remet les pieds sur terre » . lors de la première visite de bayon en auvergne (1988) murat/bergheaud fréquente tous les jours la piste d’athlétisme située non loin du modeste domicile qu’il partage avec marie. en 2011 , à l’occasion de la dernière campagne promo de l’album « grand lièvre » il indique aller courir une heure par jour, y compris à l’occasion des tournées. voilà qui constitue plutôt un bon signe . la pratique du sport permet à murat de se régénérer. l’effort est indispensable à son équilibre. le journaliste fabrice littame écrit dans le journal « l’union » le 23 novembre 1993 : « comme exutoire, il préfère enfourcher sa bicyclette, trois heures par jour ». en 1994 , il déclare : « lire l’equipe tous les matins ». il précise : « depuis gamin, ma vie a été rytmée par les évènements sportifs ». il est supporter de l’olympique de marseille . il se fait le défenseur de : bernard tapie … et le pourfendeur du procureur : eric de montgolfier. le concernant, il déclare en 1993 à j.p. germonville : « un procureur au sang bleu qui veut mettre au pas les bougnoules marseillais. comme si ça le chagrinait de les voir heureux ! ». a n’en pas douter, beaucoup de mauvaise foi dans les propos de jlm. le 28 octobre 1993 , pour le « nouvel obs. » murat déclare à fabrice pliskin : « je suis pro marseillais à 101%. d’un côté il y a les montgolfier, les gens à sang bleu, à profil bourbon; de l’autres, les fils de prolos de marseille. les beaux messieurs se disent : les bougnoules de marseille, on va les mettre au pas. je suis tapiste à mort ». il déteste le paris saint germain … le seul joueur parisien qui trouve grâce à ses yeux étant david ginola dont il dit en 1994 : « c’est le fou du roi au psg; s’il part ce sera l’armée rouge. on sent bien que derrière ce club, il n’y a pas d’histoire ». le 26 octobre 2007 dans les colonnes de l’hebdomadaire « france football » murat révèle son amour des couleurs rouges et blanches de l’as monaco . ceci résulte d’un souvenir d’enfance qu’il résume ainsi : « mon père m’a amené dans son aronde à vichy voir jouer l’as monaco » !!! yvons douis … … lucien cossou … sont les joueurs emblématiques de cette période ou les monégasques trustaient les titres. nous sommes au début des années 1960, le p’tit bergheaud a dix ans … murat a beaucoup aimé l’épopée des « verts » de saint etienne … pour les valeurs de courage, d’abnégation que dégageait l’équipe comprenant des joueurs qui n’hésitaient pas à mouiller le maillot, en parfaite symbiose avec un public d’ouvriers … murat sera fan de foot jusqu’en 1998, année où la france remporte sa première coupe du monde. une compétition de faible niveau il faut bien le reconnaître. a l’époque, comme murat, je faisais partie de ceux qui disaient : « peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! ». comme j’avais tort. murat a suivi cette coupe du monde en compagnie des « rancheros ». en 2005 pour « so foot » il répond aux questions de joachim ba rber et franck annese . murat y dévoile une admiration sans borne pour … thierry henry … voici ce qu’il en dit : « thierry henry a quelques déhanchements, une façon de frapper pas très orthodoxe que j’aime beaucoup. il possède une vraie esthétique, un côté enfant. quand il était à monaco, il avait ce côté grand duduche super doué qu’il gardera éternellement. je suis beaucoup plus impressionné par le genre de thierry henry que par celui de zidane. d’ailleurs au départ, le poème devait être dédié à zidane. il s’appelait « zidane est nul ». je retranscris ci-dessous in extenso la lettre écrite par murat au footballeur d’arsenal … lettre à thierry henry possible fils de joséphine baker et de jean racine, mon cher thierry henry; quand sur le vert anglais en haute tenue cerise dans une épure exquise de tireur à l’arc, vous revenez boudeur, alors que comme un page affolé cherchant une princesse, le noble mousquetaire au fort nom de pirès se montre heureux pour deux; quel garçon généreux! c’est le génie français qui brille, une pensée de rimbaud, un trait de matisse, un soupir de versailles, une moue de jeanne d’arc, un coup de chapeau de champollion, de diderot et de napoléon, de marcel et de moi. puissent les petits cochons vous laisser en paix, vos gestes donnent envie de dessiner, d’écrire, de jouer une musique, de devenir meilleur, d’avoir un but. vous êtes une bénédiction vous êtes incomparable. votre fanatiquement dévoué, jean-louis murat p.s. vous allez changer de stade. vous êtes foutu. gardez svp les mêmes emplacements de caméra qu’à highbury (c’est du hitchcock) n’essayez pas de démontrer que garou et dr dre c’est pareil (forte tendance chez vos copains). ne terminez pas votre carrière au psg, venez plutôt à saint etienne, vous serez en vert mais vous jouerez sur une pelouse rouge — certifiée par l’inra de saint-genès-champanelle, dans le puy-de-dôme, où des chercheurs tentent de croiser le bison du canada et la chèvre andalouse. j’en profite pour dénoncer ce scandale. les mots sont bien plus durs à l’égard du demi-dieu qu’est … zinédine zidane … voici ce qu’en dit murat dans l’article de « so foot » … « a l’époque, on m’avait dit : « tu ne peux pas écrire ça ! ». j’ai été con, bien sûr qu’on peut écrire « zidane est nul ». il est nul parce qu’il n’est pas un grand capitaine. imagine, tu as un mec doué à la guitare comme jimmy page, qui chante comme jagger et qui écrit des chansons comme steevie wonder et quand on lui dit : ça va être toi le chef, il te répond : non, non, moi je vais jouer des maracas. moi je n’aurais pas envie de jouer dans un groupe avec un type comme ça. c’est pas possible, il y a une espèce de déficit de personnalité. et puis avec quelle docilité il est devenu un symbole d’intégration, je trouve ça dingue ! zidane a le qi d’une courge ! ». (…) « c’est surement un mec super adorable. mais